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Jour 2 : Nooooon ! Pas les carottes !

A mon réveil, après avoir pensé toute la nuit aux événements du soir précédent, je pris la décision d’inspecter le silo. Avec la lumière du jour, je serais plus à même qu’hier soir de trouver quelque chose m’indiquant les causes de ce cataclysme. Je découvris que le silo avait pris feu de l’intérieur, ce qui signifiait que l’incendie avait été déclenché par quelqu’un connaissant bien le silo.

Un peu plus tard, perdue dans mes pensées devant mon café, une idée me traversa la tête. Cette idée terrifiante venant de nulle part me glaça le sang, et si c’était moi qui avais fait exploser le silo…

Les gens dormaient presque tous encore, alors discrètement, je suis allé voler un produit rose qu’il me fallait donner à papi pour sa gamine, hors de question de payer pour ce machin à la con, je ne suis pas un pigeon ! Quand je le lui ai donné en échange du mariage, il m’apprit qu’il en voulait un deuxième… Ouais, et ben on verra plus tard, pas qu’ça à faire !

Balade en forêt, Rencontre et discutions avec la 7e compagnie et des scientifiques, récupération d’une combi anti radiation. Forcément, c’est moi qui fus envoyée pour aller me promener dans la zone irradiée avec ma nouvelle tenue dans laquelle je crevais de chaud. Je fini par ramener un bidon d’eau irradiée au doc. Avec ça on va pouvoir crafter des fumigènes pour dés irradier les zones.

Après ma balade avec la combi blanche, vers 11h je dirais, les Sub avaient kidnappé une Néobab et l’emmenaient dans leur repère, munie de mes armes je leur rentrais dans le lard, sauf que à 5 contre 1, je me suis retrouvée bien incapable, tenue en joue par 3 fling’. Je n’avais pas d’autre choix que de laisser la pauvre Néobab aux mains de ces tordus consanguins. Ni une ni deux je courais demander de l’aide. En quelques instants j’avais recruté les routards, mes Agro et les Méta pour venir poutrer ces imbéciles congénitaux !

De façon… complètement inattendue, après seulement un battement de cil, je me retrouvais dans une bataille contre des moisis, devant le champ de carotte à coté de notre piaule, assise sur une chaise, les mains attachées, avec des d’horribles douleurs parcourant librement mon corps, une grosse bosse sur le crane, le regard accusateur de mes collègues Agro et le doc penché sur moi.

C’est quoi ce délire ?!?

J’eus un moment de doute profond, mais alors, vraiment profond. Je ne savais plus du tout où j’habitais pendant un moment. Je parvins à convaincre les agros qui me fusillaient du regard que j’allais bien, même si ils ne me permirent pas tout de suite de reprendre mes armes. Je me faisais engueuler je ne savais pas pourquoi, tout le monde était furieux, et moi j’avais trop mal au crane pour comprendre ce que tout le monde me disais.

Je me souvins que j’étais en chemin pour aller poutrer les Sub… et puis plus rien. Je me fis soigner par mon doc préféré. J’appris alors que j’avais piétiné une partie du champ… qu’à ce moment-là, j’étais dans un état second, je ne répondais plus à mon nom, et la barjo n’avait eu d’autre choix que de m’assommer.

Le doc avait alors eut la solution pour me faire reprendre mes esprits. Ah bon ? Il est vraiment trop fort ! … vraiment trop fort …

Le doute que j’avais gardé en moi, était peut-être en train d’occuper aussi les esprits de mes « amis », je pense qu’à ce moment-là, ils se sont dit que c’était peut-être moi qui avais incendié le silo.

A force de me faire réparer chez le doc, parce que je suis une tête brulée qui aime bien la baston, je me suis liée d’amitié avec lui. Cette amitié allait m’aveugler, plus que je n’aurais pu l’imaginer.

Quelque chose ne tournait pas rond, maintenant c’était plus qu’évident, mais je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Autour de moi, mes « amis » me regardaient avec méfiance, ils me disaient que le doc n’était pas clair, mais je ne voulais rien entendre, au contraire, je pris la défense du doc qui lui, avait toujours été là pour moi, même si c’est un peu un connard… c’est vrai.

Face à la réaction de mes confrères qui commençaient à me craindre, et à m’en vouloir pour avoir saccagé le champ qu’ils avaient surveillé toute la matinée, le doc apparaissait encore plus pour moi comme le seul pilier stable auquel je pouvais me raccrocher.

Durant le reste de la matinée nous nous sommes tous mis à la tâche pour fabriquer des fumigènes afin de décontaminer les zones irradiées. Avant midi (plutôt 14h) toutes les zones irradiées étaient « nettoyées ».

Durant le reste de la journée, j’avais compris que le regard lourd et accusateur que les agros m’infligeaient allait continuer à me peser sur les épaules pendant un moment…

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